A part leurs conséquences dramatiques sur le plan humain, les attaques contre les sites de personnes déplacées remettent en cause la capacité des forces de sécurité étatiques et internationales (MONUSCO) à protéger les populations civiles, y compris celles qui ont dû tout laisser pour chercher refuge et protection dans des endroits estimés sûrs, souvent à proximité des unités des FARDC, PNC ou des forces internationales (MONUSCO). Les attaques répétées contre les sites entachent aussi la crédibilité et la réputation de tout le système humanitaire et de protection, dans la mesure où cela révèle le manque d’efficacité des mécanismes d’alerte et de plaidoyer, à même de prévenir ce genre d’attaques. En outre, les attaques contre les sites réduit davantage l’accès humanitaire, sapant ainsi tous les efforts des acteurs humanitaires et des donateurs.